Nov
28
L’immobilier demeure un secteur d’investissement fiable et rentable, malgré les multiples idées reçues qui, parfois, peuvent se montrer très dissuasives. Quelques précisions s’imposent d’ailleurs pour lever le doute chez les futurs investisseurs qui rêvent d’acquérir un bien immobilier en vue d’enrichir leur patrimoine.
Le neuf coût plus cher que l’ancien
FAUX. Certes, les prix (affichés) de l’immobilier dans l’ancien sont légèrement plus bas que dans le neuf. Cependant, ces chiffres à eux-seuls ne suffisent pas pour justifier cette idée reçue qu’investir dans le neuf revient plus cher. Premièrement, investir dans l’ancien inclut des frais de notaire plus élevés (entre 7 et 8% contre 2 à 3% dans le neuf). De plus, les dépenses supplémentaires occasionnées par les travaux de rénovation sont souvent conséquentes. Sans oublier la remise aux normes énergétiques du logement ancien. A l’inverse, acheter un logement neuf ne requiert aucune dépense supplémentaire.
Avant d’investir dans l’immobilier, il faut être propriétaire d’une résidence principale
FAUX. Etre propriétaire ou non d’une résidence principale ne représente aucun obstacle dans un investissement immobilier locatif et/ou défiscalisant. Bon nombre de locataires choisissent ce type d’investissement pour se constituer un patrimoine immobilier et percevoir des revenus locatifs tout au long de l’année. Il s’agit même d’une solution avantageuse pour les investisseurs qui souhaitent préserver leur liberté de mouvement, en écartant toute éventuelle crainte de « moins-value » en cas de modification de la composition de leur foyer ou de mutation professionnelle qui les contraindraient à s’acheter rapidement un autre logement, plus adapté à leurs besoins.
Acheter un logement en VEFA en tant que locataire contraint l’investisseur à cumuler ses loyers avec les mensualités de son crédit immobilier
FAUX. Bon nombre d’investisseurs, locataires, pensent que le remboursement d’un prêt immobilier lié à l’achat d’un logement neuf acquis en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement), les contraint à verser, une mensualité, en plus de régler leur loyer. Or, le remboursement dudit prêt ne commence qu’à la date où le propriétaire emménage dans son logement.
Emprunter sur une durée courte est plus avantageux en termes d’investissement immobilier
Emprunter sur une courte durée signifie payer des mensualités plus élevées. Inversement, réaliser un emprunt immobilier sur 20, 25 voire 30 ans en vue de financer un investissement locatif, permet de continuer à mettre de côté, tout en défiscalisant les intérêts du crédit. En général, un investissement rentable doit impacter positivement sur la trésorerie de l’investisseur. De plus, le taux d’intérêt actuellement très bas, joue particulièrement en faveur des investisseurs. Emprunter sur une plus longue durée permet de profiter d’une mensualité moins élevée, de réduire l’effort d’épargne et d’emprunter une somme plus importante.
Acheter en VEFA est risqué car les éventuels défauts de construction ne sont pas couverts
FAUX. Acheter un logement neuf en VEFA est soumis à des règles bien distinctes, protégeant essentiellement l’acheteur, en cas de défaut de conformité. Si le bien livré ne correspond pas à la commande initiale, l’acheteur peut consigner le solde du prix, exiger une mise en conformité ou demander la résolution de la vente.
Investir dans le neuf ne permet pas d’acheter en centre-ville
FAUX. S’il est vrai que bon nombre de promoteurs choisissent aujourd’hui de développer leur projet de construction à l’extérieur des villes, ils demeurent conscients de l’existence d’une forte demande pour habiter et investir en milieu urbain. De plus, compte tenu du fait que la majorité des emplois qui recrutent se trouvent en ville, bon nombre d’acheteurs et/ou de locataires potentiels souhaitent acquérir un logement qui se trouve à proximité de leur lieu de travail. On recense d’ailleurs aujourd’hui un nombre important de programmes neufs qui se développent en ville.